Sypnosis :
L'histoire se déroule dans le Japon médiéval (ère Muromachi). Ashitaka, le prince de la tribu des Emishis, est frappé d'une malédiction après avoir tué un dieu sanglier devenu démon. La chamane du village le dit condamné à mourir et lui conseille de quitter le village afin d'aller chercher à l'ouest la cause de la colère de la nature et l'espoir de trouver la raison de sa malédiction. Il se retrouve mêlé à une guerre entre les esprits de la forêt, animaux gigantesques et doués de parole (auxquels il faut ajouter San, la princesse Mononoké élevée par la louve Moro), et deux partis humains aux intérêts contradictoires : Dame Eboshi, dirigeante du village des forges qui exploite la forêt afin de permettre la prospérité à son peuple, et les samouraïs du seigneur Hasano, cherchant à s'emparer du village et des armes qui y sont produites. Ashitaka se range du côté de San, qui lutte pour la survie et le bien-être de la forêt. Mais il refuse de tuer les humains. Peu à peu, il va faire voir à la Princesse Mononoké les hommes d'un œil différent.
(Wikipédia)

Avis :
Pour ceux qui ne seraient pas branché animation asiatique, sachez que Hayao Miyazaki est l'un des maîtres incontestés du genre depuis les années 80 ! C'est mon film préféré mais si vous voulez le découvrir de manière plus "douce", je vous recommande plutôt Le château ambulant ou Nausicäa de la vallée des vents. Car, tout comme Le voyage de Chihiro, Princesse Mononoké nous fait voyager dans le folklore japonais. Sur l'écran, une animation de bonne qualité, une BO signé Joe Hiasaishi, une histoire pacifiste et poétique mais avec son lot de créatures, sur fond de guerres médiévales japonaises contrastant avec des héros attachants. Vous aviez compris, je pense, ce film m'a plu !
On pourrait reprocher cependant au film d'être par instant un peu cru (sang, une tête coupée...) et de prendre de la longueur mais je pense que le film et le message qui se cache derrière en vaut la peine !
Ah aussi, une dernière chose, Hayao Miyazaki fait souvent des héroïnes au caractère bien trempé, ça change de d'autres dans l'animation occidentale (même si la tendance s'inverse ces dernières années)...